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Le gouvernement saoudien s'approche du contrôle de la société italienne de logiciels de surveillance Hacking Team, réputée pour sa vente Selon des courriels piratés publiés par WikiLeaks, le gouvernement saoudien a failli acheter le contrôle de la société de logiciels de surveillance italienne Hacking Team, connue pour avoir vendu son produit à des régimes non démocratiques, selon des courriels piratés publiés par WikiLeaks.

Tensions entre l’Arabie saoudite et l’Iran : Macron en visite surprise à Riyad

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Anonim

L'accord s'est effondré au début de 2014 après la destitution du prince Bandar bin Sultan à la tête du service de renseignement saoudien. L'ancien ambassadeur saoudien à Washington avait soutenu cet achat, mais son successeur ne l'a pas soutenu.

L'Arabie saoudite a longtemps été reconnue comme un violateur des droits de l'homme et cette semaine, un tribunal saoudien a confirmé sa condamnation à mort. jeune homme condamné pour avoir participé à des manifestations antigouvernementales inspirées par le printemps arabe. Ali al-Nimr a été condamné à être décapité puis crucifié pour des crimes qu'il aurait commis à l'âge de 17 ans.

Eric Rabe, un porte-parole de Hacking Team, a déclaré que les pourparlers n'avaient jamais été terminés. Des pays comme l'Arabie saoudite étaient des alliés de l'Occident et il était important qu'ils reçoivent des instruments leur permettant de combattre le crime et le terrorisme, at-il déclaré lors d'un entretien téléphonique.

"Si notre technologie est vendue à un régime répressif, »

Fin 2013, les négociations pour vendre le contrôle de Hacking Team à Safinvest, la société d'investissement de Said, semblaient progresser. Le 4 décembre, le milliardaire philanthrope, qui a fait don de la prestigieuse Said Business School à l'Université d'Oxford, a écrit au PDG de Hacking Team David Vincenzetti pour l'assurer qu'il était entièrement engagé dans le projet.

"Vous devez avoir confiance et confiance. sont sérieux et ne veulent pas perdre de temps ou d'argent », a écrit M. Said dans l'un des plus d'un million de courriels de l'entreprise publiés en ligne à la suite d'une faille de sécurité désastreuse à Hacking Team début juillet.

Le 10 février 2014 Le directeur de Safinvest, Charles Stauffer, a écrit à Vincenzetti pour préciser certains détails de la transaction. Ironiquement, l'entreprise saoudienne devait être appelée Halo - le symbole circulaire utilisé pour désigner un saint dans l'art chrétien - et le prix était fixé à 37 millions d'euros (42 millions de dollars).

"Joint Venture company être formé dans le pays et cela va contracter avec le client pour exécuter le nouveau projet », a écrit Stauffer.

Un autre courriel, envoyé par Vincenzetti à un conseiller d'entreprise le 14 janvier, indiquait que Hacking Team n'avait pas l'intention de permettre que ses activités soient restreintes par des accords internationaux limitant les exportations. «Le newco devrait être éloigné des pays adhérant à la nouvelle réglementation des exportations sur les« technologies offensives »qui sera dictée par le récent Arrangement de Wassenaar», a écrit Vincenzetti à propos des technologies à double usage utilisées dans les régimes répressifs ou belligérants. . "Nous souhaitons que le newco soit dans un pays qui ne nuira pas à l'exportation de notre technologie."

Vincenzetti a utilement inclus un lien vers une liste de pays participant à l'Arrangement de Wassenaar, qui vise à encourager la responsabilité dans le transfert de

Le 14 avril, Vincenzetti envoya à ses collègues un article de journal sur l'éviction du prince Bandar à la tête des services de renseignement saoudiens, affirmant qu'il fournissait «des éclaircissements supplémentaires sur les raisons de l'échec des choses». t aller de l'avant avec W. [Wafic]. "

"Hacking Team a eu une longue bataille juridique pour obtenir la permission d'exporter ses produits vers des pays problématiques, il est paradoxal qu'il ne puisse pas vendre ses logiciels en Arabie Saoudite mais qu'il puisse les vendre à l'ensemble de la société". Il a rapporté pour la première fois l'existence des courriels saoudiens du journal Il Fatto Quotidiano le mois dernier.

Malgré les liens étroits de Vincenzetti avec les services secrets italiens, il a vendu le système de contrôle à distance de sa société au service de renseignement étranger AISE. le fait qu'une société détenue par le gouvernement régional de Lombardie ait eu une participation de 26% dans Hacking Team, il n'y a aucune preuve que le gouvernement national a pris des mesures pour empêcher la vente. Un porte-parole du bureau du Premier ministre a déclaré par SMS qu'il n'avait aucune information sur le sujet.

Il est probable que le gouvernement américain aurait été mis au courant de la vente en cours par Spogli. Un capital-risqueur et membre du conseil d'administration de l'Université de Stanford, l'ancien ambassadeur possédait une participation de 10% dans une société d'investissement, Innogest, qui contrôlait 26% de l'équipe Hacking.

Spogli n'avait qu'une implication minime dans les négociations saoudiennes , a déclaré un responsable d'Innogest par téléphone. Il a refusé de commenter davantage. Ni Saïd ni Spogli ont répondu aux demandes de commentaires.

En plus d'être utilisée pour suivre les terroristes fondamentalistes sunnites, la technologie de Hacking Team était très probablement déployée contre l'opposition chiite interne au régime du régime saoudien, a déclaré Liisa Liimatainen, journaliste et auteur finlandaise. "Il y a beaucoup de blogueurs et de débats très animés sur Twitter, mais c'est un état médiéval", a déclaré Liimatainen lors d'un entretien téléphonique. "Ils surveillent Internet et utilisent des lois anti-terroristes contre la société civile.L'activité de Facebook et correspondant à un étranger peut être considéré comme un crime en soi", a-t-elle dit. déversé 400 Go de données internes de l'entreprise sur le Web. "Il s'agissait d'une attaque sophistiquée et nous ne pensons pas que son succès se soit traduit par de mauvais mots de passe", a-t-il déclaré. Rabe a dit qu'il ne pensait pas que le piratage était le fruit du travail d'entreprises concurrentes, car il était peu probable que les concurrents affichent les résultats en ligne.

«Ce sont les gens qui essayaient de détruire notre entreprise. " il a dit. Environ 40 ingénieurs logiciels ont passé l'été à travailler sur les contre-mesures potentielles résultant du piratage, a déclaré Rabe. "En assez peu de temps, nous aurons de nouveau recours au système."

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